Vous êtes plutôt sel ou sucre ? 

Il est fort probable que vous soyez sucré. Oui comme 60 % de la population… 

Tous les sucres ne se valent pas, aujourd’hui, je vais vous parler du sucre blanc. Ce sucre que l’on retrouve partout, celui qui nous veut du mal ! 

Nous savons qu’il est responsable de la prise de poids, mais ce n’est qu’un « détail », car ses  dommages sont bien plus terrifiants. 

Nous avons multiplié notre consommation de sucre par 30/35 en l’espace de 170 ans. Il s’est insinué partout, dans toutes les classes sociales, ne faisant pas de distinction d’âge. 

Il est désormais tellement présent, que les différentes études évaluent qu’il représente ¼ de nos apports énergétiques, alors qu’il ne devrait pas dépasser la barre des 5 %. 

Pourquoi et comment en consommons-nous ? 

Nous avons bien conscience que nous en ingérons lorsque nous consommons des pâtisseries, buvons un verre de soda ou même d’alcool, mais nous en consommons aussi à notre insu. 

Car le sucre est ajouté dans beaucoup d’aliments et plats ! Les industriels ont donc une grande part de responsabilités ! 

Saviez-vous qu’il y en avait dans le jambon ? Dans les chips, dans le pain, et bien d’autres aliments étonnants. La raison est simple…. Le sucre est très peu cher et permet de transformer le goût afin de rendre ces aliments plus appétissants, plus addictifs (nous reviendrons sur l’addiction plus bas.), et ce sucre permet de contrer l’acidité, de masquer les imperfections desdits aliments. 

En tant qu’hygiéniste naturopathe, je conseille toujours le retour à la simplicité, la modération. Pourquoi vous dis-je ça ? Parce que notre corps est fait et fonctionne avec du « carburant » naturel, donc des aliments que nous trouvons dans la nature. Vous me suivez jusqu’à là ? Et bien arrêtons tout simplement de consommer ces plats tout prêt, sous blister, transformés, etc. ! S’il n’y a plus de demandes de notre part, les industriels arrêteront d’en produire. Cette petite parenthèse me semble nécessaire. 

Voyons maintenant quelles sont les conséquences de ce sucre, sur notre santé.

Il faut se méfier de ce sucre, blanc, raffiné, avec force et connaissance.  

• Lorsque nous mangeons du sucre, il est très vite assimilé par notre organisme. Les sportifs connaissent bien cet effet dopant. Il faut une bonne oxygénation pour métaboliser ce sucre. Cela nécessite donc une accélération de la respiration. 
• Les personnes sédentaires, n’ayant peu ou pas d’activité physique, ont une capacité d’oxygénation réduite. Elles ne pourront donc pas comburer correctement et suffisamment le sucre. L’organisme va finalement s’encrasser progressivement.  
• Dans nos intestins, le sucre va créer des fermentations et produire des bactéries. Vous le savez sans doute, les bactéries sont nécessaires, mais celles créées ne sont pas légitimes. Elles s’attellent à manger une partie de la flore microbienne. Le plus grave, qui est à retenir, c’est que notre microbiote intestinal assimile les vitamines du groupe B. Altérée, cette flore ne permet plus d’assimiler ces vitamines, et donnent lieu à des carences sévères. Les vitamines B1, B2, B3, B5, B6 et B8 sont impliquées dans la production d’énergie. Les vitamines B9 et B12 sont nécessaires pour la production de globules rouges, pour la synthèse des protéines, pour la régénération des cellules, et le maintien du fonctionnement du système nerveux central.
• Voyons maintenant au niveau sanguin. Le sucre qui arrive dans le sang, est sous forme de glucose. Son assimilation provoque une forte acidification, qui doit être compensée par la libération de calcium se trouvant dans les os, les dents. Il est dès lors, courant de constater une décalcification importante chez les consommateurs de sucre. 

Quand le sucre arrive au foie…

Quand le sucre arrive au foie, c’est sous une forme de polysaccharides, afin de fournir au corps de l’énergie, et répondre à différents besoins. Si vous consommer trop de sucres, de façon récurrente, le foie s’engorge, enfle car il est « plein ». 

L’excès de sucre doit donc retourner au sang sous forme d’acides gras. Mais ne sachant pas où loger, car il ne répond plus à un besoin, il circule et se met à « squatter » certains endroits connus de tous, comme les hanches, les cuisses, les bras, etc. Sous cette forme, il adhère aux organes, empêchant leur fonctionnement. En effet, il y pénètre et forme une couche de gras ! Ce gras forme, à la longue, des cristaux, des calculs conduisant à certaines pathologies plus ou moins sévères tels que le cancer. 

Si vous vous demandez pourquoi vous avez des pertes vaginales abondante, une toux persistante, etc., commencez à regarder du côté de votre consommation de sucre. 

La dangerosité avancée ici, c’est cette accumulation de plusieurs sucres.

Il est temps maintenant de parler de l’addiction.

Bienvenu dans ce monde d’accro…. Nous sommes tous d’accord pour accorder notre aide à « décrocher » quand il s’agit de l’alcool, de la drogue, des jeux, etc. Mais rien pour le sucre ?! Car oui, le sucre est une drogue, et est donc très addictif ! Au même titre et teneur que l’héroïne ou la cocaïne !  

Le cerveau répond au sucre de la même manière qu’en présence d’une drogue, en réclamant encore et encore sa dose…. Et comme toutes drogues, la consommation prolongée du sucre entraîne une modification biologique dans le cerveau. 

Pourquoi ? Et bien nous sommes tous égaux face à ça, car depuis l’enfance, même lors de la gestation, nous sommes bombardés de sucres. 

Rappelez-vous de cette sucrerie en récompense parce que vous avez bien travaillé à l’école, ou supporté courageusement le vaccin, ou encore suite à un petit bobo. Rappelez-vous de ce verre de soda convivial, de ce « soft » ajouté à l’alcool dans les soirées, de cette galette à la frangipane, incontournable pour l’épiphanie, ces céréales hyper-sucrées automatisées le matin au petit-déjeuner  pour bon nombre d’enfants…. 

Quelques chiffres,  

Une étude canadienne, publiée en août 2017 dans la revue « The Lancet« , prouve que les grands consommateurs de glucides ont un risque de mort prématuré accru de 28 %. 

• Un décès sur cinq dans le monde est lié à une alimentation déséquilibrée.
• Plus de 3 millions de décès par an dans le monde seraient causés par un excès de glucose dans le sang, dont 960 000 directement à cause du diabète et 2,2 millions en raison de troubles cardiovasculaires.

Ces données sont publiées dans « The Lancet ». 

L’excès de glucose dans le sang fait 3,16 millions de morts par an, soit trois fois plus que les décès attribués au diabète lui-même. Quasiment une personne toutes les secondes !! 

C’est tout bonnement effrayant non ? 

Alors le conseil à apporter est simple. Diminuons ou arrêtons la consommation de ce sucre ! Si on remplace 5 % de son apport calorique venant des sucres par de bonnes graisses (huile de colza ou de poissons), on réduit déjà sa mortalité de 12 % !

Revenez à une alimentation simple, modérée, naturelle. Et par-dessus tout, revenez à une alimentation qualitative, bannissez ces plats « tout prêt », ces produits industriels. Arrêtez de consommer des jus de fruits en brique, si vous avez envie d’un jus, pressez le à partir d’un fruit frais. Ces choses, qui peuvent vous faire croire à un gain de temps, sont dangereuses, au long cours, pour votre santé. De plus, gardez en tête que l’intérêt des industriels n’est absolument pas votre santé, mais bien le gain financier. 

Cuisinez le plus possible, et tournez vous vers des sucres plus acceptables si cela est compliqué de vous en passez. Le sucre de fleur de coco, le rapadura peuvent vous y aider. 

Et surtout, consommez des fruits et des légumes ! Ceux-ci renferment des fibres qui freinent l’absorption des sucres et contrecarrent en partie ses effets négatifs.  

« Prenez soin de vous, vous avez toutes les cartes en main.«